LA MONONUCLEOSE
Mer 30 Mai 2007 - 19:01
Mononucléose : la maladie du baiser
La mononucléose est une infection virale le plus souvent banale. Plus fréquente chez les jeunes de 15 à 25 ans, elle peut également survenir durant l'enfance et passe parfois inaperçue. Transmise par la salive, on la surnomme la "maladie du baiser". Symptômes, complications, diagnostic, traitement… découvrez toutes les réponses à vos questions dans notre dossier.
Mononucléose infectieuse : les ados en première ligne
Mononucléose infectieuseFatigué, fiévreux, sans appétit… vous avez quelques ganglions gonflés au niveau du cou, des aisselles, de l’aine. Peut-être, êtes-vous en train de développer "la maladie du baiser", une infection contagieuse et très banale à l’adolescence.
Mononucléose infectieuse : les ados en première ligne
Fatigué, fiévreux, sans appétit… vous avez quelques ganglions gonflés au niveau du cou, des aisselles, de l’aine. Peut-être, êtes-vous en train de développer "la maladie du baiser", une infection contagieuse et très banale à l’adolescence.
La mononucléose infectieuse (MNI en jargon médical), souvent surnommée “maladie du baiser” ou “des fiançailles” car elle se transmet par la salive, est une infection bénigne due à un virus de la famille des herpès, le virus d’Epstein Barr. On la rencontre le plus souvent chez les adolescents et chez les jeunes adultes.
Les adolescents en première ligne
Mononucléose infectieuse, maladie du baiserLe virus d’Epstein Barr à l’origine de la maladie possède la particularité de se développer à l’intérieur d’une catégorie particulière de globules blancs possédant un seul noyau, les lymphocytes mononucléaires, d’où le nom de l’affection. Le virus est contenu dans la salive, mais se propage aussi vraisemblablement par la toux, les expectorations. La période d’incubation est comprise entre 2 et 6 semaines et augmente avec l’âge. L’infection se rencontre le plus fréquemment entre 10 et 35 ans et peut, chez les adolescents, se diffuser sous la forme de petites épidémies…
Le diagnostic, en général suspecté sur les signes cliniques et les modifications de la formule sanguine (augmentation des lymphocytes), sera étayé par des examens sérologiques attestant la présence d’anticorps spécifiques.
Bénigne dans l’immense majorité des cas
Chez la plupart des individus, la mononucléose est une affection tout à fait bénigne, qui peut même passer inaperçue. Les symptômes peuvent être très réduits chez des pré-adolescents. On estime d’ailleurs que 9 adultes sur 10 ont déjà contracté la maladie en France sans aucun dommage.
La fatigue liée à l’infection, qui est parfois assez importante disparaîtra en quelques semaines ou, au pis, en quelques mois. Mais parfois, elle peut être confondue dans les premiers stades avec des affections hématologiques plus graves comme une maladie de Hodgkin et devenir des sources d’inquiétudes inconsidérées.
Cependant chez les adolescents, les manifestations peuvent parfois devenir importantes. Dans certains cas, elle peut entraîner :
* Des troubles respiratoires liés à l’hypertrophie de ganglions ;
* Une jaunisse due à une atteinte hépatique ;
* Une augmentation de volume de la rate voire, tout à fait exceptionnellement, sa rupture;
* Des atteintes méningées, nerveuses ou cardiaques ou des réactions auto-immunes.
Wait and see
Face à une mononucléose infectieuse, il n’y a pas grand chose à faire d’autre qu’être patient. Il n’existe pas de mesure de protection particulière à prendre, car on ne sait se protéger contre la dissémination virale. La maladie est, répétons-le encore, peu grave dans l’immense majorité des cas. De toutes façons, il serait très difficile d’éviter le contact avec un virus, que l’on rencontre dans la salive de 20 % des adultes. Un vaccin est à l’étude, mais il ne devrait être développé qu’à l’intérieur de certaines populations à risque particulier.
Quant aux possibilités médicales, elles sont fort limitées. S’agissant d’une affection virale, l’emploi de thérapeutiques spécifiques (interféron, aciclovir...) est en général réservé aux formes de la maladie qui surviennent chez des personnes dont l’immunité est déprimée. Les médicaments antipyrétiques (aspirine ou autre) peuvent être utiles pour faire baisser la fièvre car celle-ci dépasse parfois 39°C.
Enfin, on pourra prendre des remontants lors de la phase de convalescence pour retrouver plus vite la forme. La mesure la plus utile consiste à se reposer. En cas de surinfection de l’angine par un streptocoque, on pourra aussi recourir aux antibiotiques, mais en évitant les dérivés de la pénicilline (ampicilline), car ils peuvent provoquer une éruption cutanée et majorer les symptômes de la maladie.
Dr Corinne Tutin
La mononucléose est une infection virale le plus souvent banale. Plus fréquente chez les jeunes de 15 à 25 ans, elle peut également survenir durant l'enfance et passe parfois inaperçue. Transmise par la salive, on la surnomme la "maladie du baiser". Symptômes, complications, diagnostic, traitement… découvrez toutes les réponses à vos questions dans notre dossier.
Mononucléose infectieuse : les ados en première ligne
Mononucléose infectieuseFatigué, fiévreux, sans appétit… vous avez quelques ganglions gonflés au niveau du cou, des aisselles, de l’aine. Peut-être, êtes-vous en train de développer "la maladie du baiser", une infection contagieuse et très banale à l’adolescence.
Mononucléose infectieuse : les ados en première ligne
Fatigué, fiévreux, sans appétit… vous avez quelques ganglions gonflés au niveau du cou, des aisselles, de l’aine. Peut-être, êtes-vous en train de développer "la maladie du baiser", une infection contagieuse et très banale à l’adolescence.
La mononucléose infectieuse (MNI en jargon médical), souvent surnommée “maladie du baiser” ou “des fiançailles” car elle se transmet par la salive, est une infection bénigne due à un virus de la famille des herpès, le virus d’Epstein Barr. On la rencontre le plus souvent chez les adolescents et chez les jeunes adultes.
Les adolescents en première ligne
Mononucléose infectieuse, maladie du baiserLe virus d’Epstein Barr à l’origine de la maladie possède la particularité de se développer à l’intérieur d’une catégorie particulière de globules blancs possédant un seul noyau, les lymphocytes mononucléaires, d’où le nom de l’affection. Le virus est contenu dans la salive, mais se propage aussi vraisemblablement par la toux, les expectorations. La période d’incubation est comprise entre 2 et 6 semaines et augmente avec l’âge. L’infection se rencontre le plus fréquemment entre 10 et 35 ans et peut, chez les adolescents, se diffuser sous la forme de petites épidémies…
Le diagnostic, en général suspecté sur les signes cliniques et les modifications de la formule sanguine (augmentation des lymphocytes), sera étayé par des examens sérologiques attestant la présence d’anticorps spécifiques.
Bénigne dans l’immense majorité des cas
Chez la plupart des individus, la mononucléose est une affection tout à fait bénigne, qui peut même passer inaperçue. Les symptômes peuvent être très réduits chez des pré-adolescents. On estime d’ailleurs que 9 adultes sur 10 ont déjà contracté la maladie en France sans aucun dommage.
La fatigue liée à l’infection, qui est parfois assez importante disparaîtra en quelques semaines ou, au pis, en quelques mois. Mais parfois, elle peut être confondue dans les premiers stades avec des affections hématologiques plus graves comme une maladie de Hodgkin et devenir des sources d’inquiétudes inconsidérées.
Cependant chez les adolescents, les manifestations peuvent parfois devenir importantes. Dans certains cas, elle peut entraîner :
* Des troubles respiratoires liés à l’hypertrophie de ganglions ;
* Une jaunisse due à une atteinte hépatique ;
* Une augmentation de volume de la rate voire, tout à fait exceptionnellement, sa rupture;
* Des atteintes méningées, nerveuses ou cardiaques ou des réactions auto-immunes.
Wait and see
Face à une mononucléose infectieuse, il n’y a pas grand chose à faire d’autre qu’être patient. Il n’existe pas de mesure de protection particulière à prendre, car on ne sait se protéger contre la dissémination virale. La maladie est, répétons-le encore, peu grave dans l’immense majorité des cas. De toutes façons, il serait très difficile d’éviter le contact avec un virus, que l’on rencontre dans la salive de 20 % des adultes. Un vaccin est à l’étude, mais il ne devrait être développé qu’à l’intérieur de certaines populations à risque particulier.
Quant aux possibilités médicales, elles sont fort limitées. S’agissant d’une affection virale, l’emploi de thérapeutiques spécifiques (interféron, aciclovir...) est en général réservé aux formes de la maladie qui surviennent chez des personnes dont l’immunité est déprimée. Les médicaments antipyrétiques (aspirine ou autre) peuvent être utiles pour faire baisser la fièvre car celle-ci dépasse parfois 39°C.
Enfin, on pourra prendre des remontants lors de la phase de convalescence pour retrouver plus vite la forme. La mesure la plus utile consiste à se reposer. En cas de surinfection de l’angine par un streptocoque, on pourra aussi recourir aux antibiotiques, mais en évitant les dérivés de la pénicilline (ampicilline), car ils peuvent provoquer une éruption cutanée et majorer les symptômes de la maladie.
Dr Corinne Tutin
- sumomoIntégré(e)
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Date d'inscription : 16/08/2007
Re: LA MONONUCLEOSE
Jeu 16 Aoû 2007 - 3:06
angine avec streptocoque
vous jure que c'est horrible,je l'ai eu et je vous le souhaite,on du me retirer les amidales en plus j'etais fatiguer toute la journée,vraiment horrible..2 semaines d'hôpital
vous jure que c'est horrible,je l'ai eu et je vous le souhaite,on du me retirer les amidales en plus j'etais fatiguer toute la journée,vraiment horrible..2 semaines d'hôpital
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